Droit de réponse

Allez, pour une fois on va être un petit peu sérieux.

Il y a déjà quelques années, lors d’une version précédente de mon blog et en pleine affaire des caricatures de Mahomet, je m’étais amusé a prendre une photo d’un skieur, lui rajouter une barbe en deux secondes avec Microsoft Paint, et écrire rapidos « Mahomet fait du ski. ». Quelques minutes plus tard, je recevais des mails de personnes « indignées » par le fait que « j’insulte leur culture ». Ce a quoi je répondais invariablement que je me tapais foutrement qu’ils soyaient offensés. Vraiment, votre sensibilité à fleur de peau n’affecte pas mon droit d’écrire de grosses conneries.

On m’accusera de troller, il n’en reste pas moins que c’est une situation quasi similaire qui s’est présentée avec le post précédent.

Ce blog, à l’origine, avait été crée pour moi seul, pour le simple plaisir de l’écriture, que je faisais partager avec mes amis proches ou émanant de divers forums. Bref, des personnes qui me connaissent plus ou moins. La magie d’Internet et des forums fait qu’il est cependant impossible de controler qui me lit, j’en ai parfaitement conscience, et je dois dire que j’en accepte tant les avantages que les inconviénents. Certaines données sont imprévisibles néanmoins au néophyte du buzz twitter like share retweet que je suis.

Le lien fut posté à l’origine sur un forum informatique/gamer. Les réactions étaient unaninement positives, et puis patatrac ! Il est atterri je ne sais comment sur le twitter d’une jeune féministe avec plus d’un millier de followers. Ce blog tournant a 3 connexions quotidiennes habituellement lors des grosses journées, difficile de  lutter. Qu’importe, je m’en suis amusé un moment.

Néanmoins, je dois avouer être parfaitement surpris de la stupidité d’une certaine partie de ce nouveau lectorat. Etudions la majeure partie des critiques :

Je suis atteint du syndrome de la Tourette. Oh, vraiment ? Déjà, ce n’est pas très sympa pour ceux qui en sont réellement atteints. J’imagine que quand on est féministe, on a tout de même le droit de se foutre de la gueule d’autres minorités ou personnes en souffrance, visiblement. Ensuite, cela témoigne de l’ignorance de plusieurs concepts : l’exercice de style, notamment. Vraiment, cela ne vous a pas surpris que le trait ait l’air volontairement forcé dans cet article ? Vous ne l’avez en tout cas pas compris, et cela vous a offensé. Encore une fois, tout le monde se tape si vous êtes offensé.

La définition de geek a évolué , je revendique le droit d’être un geek : Non. Désolé. Revendiquez ce que vous voulez être, cela ne changera pas le sens des mots ou des concepts. Ce n’est pas parce que vous allez sur Facebook sur votre iPad que vous êtes un geek, pour la même raison que vous n’êtes pas photographe parce que vous avez un smartphone, et que je ne suis pas journaliste parce que je tiens un blog. Ca a l’air d’avoir choqué la sensibilité d’un certain nombre de gens, cet état de fait. Beaucoup de personnes semblent avoir été meurtries du fait qu’elles aussi, voulaient être geek ! Sauf que mes coquinous, si votre définition du geek est aussi large, elle est aussi vide de sens. Vous n’êtes donc… rien. J’en conclue qu’en touchant cette corde sensible, cet article a parfaitement visé juste.

Je suis un horrible gros porc mysogine. Alors celle là, je ne l’avais pas vraiment vu venir. Mais avec le recul, effectivement, j’aurais du. L’accusation vient du fait que l’exemple choisi était féminin, et une critique à l’encontre d’une femme, auprès de certaines personnes proches (trop?) de certains combats tout à fait légitimes, c’est forcément une critique à l’encontre de toutes les femmes. Quand on est un marteau, a peu près tout ressemble à un clou ! J’aurais pu effectivement ce même article à l’encontre d’un mec ; il y a des hipsters des deux sexes après tout. Cependant, les personnes auxquelles je pensais étaient effectivement des filles. Pourquoi? Parce que comme indiqué dans ce blog, ces conversations entendues émanaient systématiquement de filles. Ca n’est pas une généralisation, c’est même probablement une franche coincidence. Ma réalité et les hasards de ma vie vous choquent ? Encore une fois, je m’en tape. Je me suis défendu en argumentant du fait que ce serait probablement de la misandrie aussi si j’avais choisi de critiquer un mec. On m’a répondu que justement, pourquoi ne pas avoir choisi un homme?  Et bien… parce que je n’allais pas censurer mes propres expériences pour ménager vos petits sentiments? N’avez vous donc pas compris que je visais une certaine catégorie de personnes? La mysoginie, c’est viser un sexe tout entier, et non un sous élément de ce sexe qui se retrouve également dans l’autre. Relisez votre sémantique et revoyez vos syllogismes.

Mais donc, pourquoi ne pas avoir choisi une femme non plus? Voilà qui tourne en rond. Quand un même et unique argument devient selon vous sexiste s’il est adressé à un genre en particulier, et parfaitement normal s’il est adressé à l’autre, c’est qu’il y a un certain manque de logique ou une idéologie non maitrisée. La vérité, c’est que c’est cette argumenation même qui est sexiste.

Car oui, je revendique sur ce blog le droit d’insulter les cons: qu’il s’agisse d’un homme, ou d’une femme. Un jour, peut être même que je m’en prendrai à selon vous un noir ou un juif. Ou même à un handicapé méchant.  Moi, je n’y verrais probablement qu’un gros con sans me soucier d’une quelconque catégorie. C’est ça aussi, considérer que tout les hommes et toutes les femmes sont égaux en droit.

Insulter les cons, c’est peut être pas mature, mais c’est rigolo. Et si cela vous échappe, alors laissez moi rire seul avec ceux qui partagent mes gouts ! Vous avez probablement des choses plus importantes à faire, comme lutter contre les sites qui proposent des blagues sur les blondes.

Ménagement de sensibilité.

Afin de ménager la susceptibilité d’une catégorie de personnes susceptibles, voici une version bien plus politiquement correcte de l’article précédent. Merci de votre compréhension.

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Oui, toi, là ! Toi, le connard que j’ai entendu au détour d’une rue, dans le RER ou encore à côté de mon coin de table de Starbucks et que tu t’adressais à ton pote, séparé d’elle par ton Macbook et ton iPhone.

Tu crois que je t’ai pas entendu ? Quand t’as dit à ta pote « J’ai passé une heure sur Facebook hier, je suis trop une geek . » Tu as ensuite ajouté que tu voulais continuer ta conversion dans le monde merveilleux et branché (dans tout les sens du terme) des geeks. Après tout, tu l’as précisé toi même, tu es fan de Big Bang Theory, que tu trouves golri !

Alors écoute moi, pauvre con. Ouvre tes grandes oreilles de salope, et tais toi. Et lache ton iPod !

Un geek, mon petit, c’est ça.

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Tu sais qui c’est ce type ?
Ce mec, c’est Steve Wozniak. Steve, il a probablement perdu sa virginité à 45 ans. Mais on s’en tape, encore que toi, on sait tous ce que tu fais dans le local à vélo avec Sheila depuis qu’elle a le dernier Macbook pro. Steve Wozniak, tu vois, ce mec, il a quasiment inventé la micro-informatique à lui tout seul. L’Apple I, c’est lui. Les innovations technologiques qui ont permis la naissance d’Apple, c’est lui. Steve Wozniak, tu vois mon grand, il bouffe des burgers à longueur de journée et il a pas de cancer, au contraire de ce gros con de Steve Jobs avec qui tu partages l’amour des sushis et qui est MORT. Steve Wozniak, il a des couilles, il est ringard, et c’est notre maître à tous.

Laisse moi te poser cette simple question jeune homme.

Un geek c’est ça ? Image ou ça ? Image

Tu fais moins le malin. Tu palis, je vois. Tu te sens con. Mais dans un dernier élan de courage, tu me réponds : « Je suis un crack de l’informatique ! Je connais trop Facebook ! J’ai plein de photos Instagram ! Je suis une GEEK quoi ! En plus j’ai un iPad. ».

Alors écoute moi bien sombre gigolo. Ouvre bien grand tes yeux.

Ne confonds pas ça :

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et ça
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De même, ne confonds pas ça
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et ça

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Ca te calme hein ? Je suis sur que tu kiffes déjà moins quand tu penses à Sheldon Cooper. Alors retourne donc faire un peu de shopping à Abercrombie et dépèche toi de faire cette vidéo « genre Bref dans le Grand Journal », en plus ton tuning et ton scrapbooking vont pas se faire toute seul. Mais par pitié, par pitié putain de merde de connard de mes couilles, ne fais pas l’affront à la société et à l’histoire des sciences de te prétendre au même niveau que ces héros de la fin du 20ème siècle. Putain de bordel de foutre, tu vois qui c’est ce type ?

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Lui, en plus d’avoir inventé le jeu vidéo français (tu sais ? Un jeu vidéo ? Angry Birds ? Wii Sports ?), il s’était fabriqué un synthé avec un carillon électronique de porte. Ca te la remet pas un peu en place des fois ?

Putain, ça fait du bien.

Ecoute moi bien, espèce de pétasse !

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Oui, toi, là ! Toi, la greluche que j’ai entendu au détour d’une rue, dans le RER ou encore à côté de mon coin de table de Starbucks et que tu t’adressais à ta copine, séparé d’elle par ton Macbook et ton iPhone.

Tu crois que je t’ai pas entendu ? Quand t’as dit à ta pote « J’ai passé une heure sur Facebook hier, je suis trop une geek . » Tu as ensuite ajouté que tu voulais continuer ta conversion dans le monde merveilleux et branché (dans tout les sens du terme) des geeks. Après tout, tu l’as précisé toi même, tu es fan de Big Bang Theory, que tu trouves golri !

Alors écoute moi, pauvre conne. Ouvre tes grandes oreilles de salope, et tais toi. Et lache ton iPod !

Un geek, ma petite, c’est ça.

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Tu sais qui c’est ce type ?
Ce mec, c’est Steve Wozniak. Steve, il a probablement perdu sa virginité à 45 ans. Mais on s’en tape, encore que toi, on sait tous ce que tu fais dans le local à vélo avec Brandon depuis qu’il a le dernier Macbook pro. Steve Wozniak, tu vois, ce mec, il a quasiment inventé la micro-informatique à lui tout seul. L’Apple I, c’est lui. Les innovations technologiques qui ont permis la naissance d’Apple,  c’est lui. Steve Wozniak, tu vois ma grande, il bouffe des burgers à longueur de journée et il a pas de cancer, au contraire de ce gros con de Steve Jobs avec qui tu partages l’amour des sushis et qui est MORT. Steve Wozniak, il a des couilles, il est ringard, et c’est notre maître à tous.

Laisse moi te poser cette simple question jeune fille.

Un geek c’est ça ?  Image ou ça ?  Image

Tu fais moins la maline. Tu palis, je vois. Tu te sens conne. Mais dans un dernier élan de courage, tu me réponds : « Je suis une crack de l’informatique ! Je connais trop Facebook ! J’ai plein de photos Instagram ! Je suis une GEEK quoi ! En plus j’ai un iPad. ».

Alors écoute moi bien sombre pute. Ouvre bien grand tes yeux.

Ne confonds pas ça :

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et ça
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De même, ne confonds pas ça
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et ça

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Ca te calme hein ? Je suis sur que tu mouilles déjà moins quand tu penses à Sheldon Cooper.  Alors retourne donc faire un peu de shopping à Abercrombie et dépèche toi de faire cette vidéo « genre Bref dans le Grand Journal », en plus ces cupcakes et ton scrapbooking vont pas se faire toute seul. Mais par pitié, par pitié putain de merde de salope de mes couilles, ne fais pas l’affront à la société et à l’histoire des sciences de te prétendre au même niveau que ces héros de la fin du 20ème siècle. Putain de bordel de foutre, tu vois qui c’est ce type ?

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Lui, en plus d’avoir inventé le jeu vidéo français (tu sais ? Un jeu vidéo ? Angry Birds ? Wii Sports ?), il s’était fabriqué un synthé avec un carillon électronique de porte. Ca te la remet pas un peu en place des fois ?

Putain, ça fait du bien.

Un impôt sur la connerie – Une idée novatrice !

Mesdames, Messieurs,
 
Travaillant dans le domaine fiscal, je suis toujours à la recherche d’équité, de solutions pour améliorer le vivre ensemble, et de manières optimales pour perfectionner le fonctionnement de la société.
 
Sur ce point, je voulais vous parler de ma dernière idée lumineuse : un impôt sur la connerie. Je viens vers vous dans l’espoir de susciter la discussion, et peut être, j’avoue, avec le rêve fou de remporter votre adhésion et d’entamer une marche vers une évolution de bon sens.
 
Le principe de l’impôt sur la connerie est extrêmement simple.
 
Nous sommes tous d’accords qu’en cette époque où non seulement tout le monde à accès à la culture par Internet, les bibliothèques, la télévision et autres et où en plus, tout le monde peut en produire avec ces outils de type « ordinateur » « internet » et « web 2.0 » , toute la production qu’il convient d’appeler, faute de mieux, « culturelle » ne se vaut pas.  
 
L’idée serait de créer un comité d’experts de bons gouts. Des gens issus de toute classe sociale, mais ayant tous en commun d’avoir une bonne culture générale, d’être curieux du monde qui les entoure, de lire régulièrement, qui ont un certain humanisme, bref, des gens qui ont la classe un peu comme on en trouve dans les grandes écoles, parmi les lecteurs de ce blog, ou chez Julien Lepers.
 
La désignation proposée de ce comité (on pourra en rediscuter plus tard, néanmoins, si la méthode présente des imperfections) sera à mi-chemin entre la désignation et le vote. Chaque personne devra passer devant un collège de professeurs ou lettrés d’autre genre et être approuvé pour sa bonne composition. Ensuite, de manière à rendre le procédé démocratique, des élections locales pourraient avoir lieu (sauf à Marseille). Les votants seront toute personne disposant au moins d’un Bac +3.
 
J’avoue que c’est un peu arbitraire, mais c’est faute d’avoir trouvé mieux jusqu’à présent. Néanmoins, l’objectif ici n’est pas de créer un comité, mais un véritable impôt sur la connerie. Je suis donc prêt à négocier sur ce point.
 
Le comité aura une lourde tache : définir la connerie. Pour cela, des mâitres étalons seront proposés : TF1, Bigard, Dieudonné, Johny Halliday, la Tecktonik, Morsay, Justin Bieber, 50 shades of Grey. Bref, tout ce que notre société comporte de pire. Les canons du genre seront répartis sur l’échelle suivante :
 
1.C’est con, mais c’est pas méchant.
2.C’est vraiment très con.
3.Putain, c’est con et c’est lourd en même temps.
4.Cette connerie est le fléau de notre société moderne.
 
Une fois ces maîtres-étalons bien définis, le comité disposera d’un droit de regard sur TOUTE production culturelle et tout média. Le comité décidera donc d’une taxe, faible sur c’est 1 sur l’échelle de la connerie, 4 si c’est condamnable. Le produit en question ne sera pas censuré, puisque toujours disponible, il sera juste un peu plus cher.  
 
Les effets seront immédiats :
-Désincitatif à l’achat : les gens seront moins tentés d’acheter des trucs cons, des DVD de Bigard, de regarder Les Enfants de la Télé, Tellement Vrai. Tout ceci sera taxé. (avec les Freebox et autres boitiers ADSL, on peut savoir ce que les gens regardent après tout et même calibrer la redevance avec une utilisationi réelle.).
-Désincitatif à la production : puisque faire de la connerie signifie vendre moins, on produira moins de connerie.
 
Mais, me direz vous, il y aura toujours des gens pour acheter des conneries. Bien sur, comme il y aura toujours des gens pour dépasser les limites de vitesse : c’est normal qu’ils paient.  
 
Mais où ira l’argent ?
 
L’idée est simple, cet argent financera :
-Des productions artistiques innovantes
-Des bibliothèques, théâtre, salles de concert
-Subventionnera l’entretien des musées
-Participera, de manière générale, au rayonnement intellectuel et culturelle de la France.
 
Voilà.  
 
Qu’en pensez-vous ?