(extrait de la dernière émission d’Arrêt sur Images, portant sur la dernière Marche des Fiertés).
Bon.
Au fond, tout ceci ne semble être qu’un immense malentendu.
Toutes les divergences que nous pouvons avoir ce genre d’individu, poussant le SJWisme jusqu’à 11, ne sont que lexicales, grammaticales.
Alors on va revenir aux bases de chez base, celles qu’un enfant de 4 ans maîtrise pourtant sur le bout des doigts.
Le petit Larousse définit le mot homme comme « un individu de sexe masculin ». Notez l’absence totale de rapport au genre . De même, Wikipedia définit ce terme comme : « Un homme est un être humain de sexe masculin et d’âge adulte. ». Pas de relation avec le genre. Davantage de lectures font mention d’appareil reproducteur masculin et de chromosomes XY. A l’Etat Civil, ce type d’individu est également reconnu comme « homme ».
Monsieur (oui.) Arnaud Gauthier-Fawas, je n’ai pas regardé à l’intérieur de votre pantalon. Je n’ai pas non plus étudié vos chromosomes. Mais je suis prêt à parier que vous êtes équipés comme nous autres, avec un pénis, des testicules, et que si on regardait au microscope électronique on verrait un beau XY.
Vous êtes donc un homme.
En tant qu’homme, dans un pays libre et ouvert, vous êtes libre de dire que vous vous sentez « non-binaire ». D’autres, ont toutes libertés de se sentir femme, asexué, ou toute variété du spectre dont vous revendiquez l’existence et l’acceptation. Vous pouvez choisir vos pronoms si ça vous chante, écrire en écriture inclusive ; c’est votre droit le plus fondamental de massacrer les règles de la langue française, ou de vouloir les faire évoluer selon les points de vue.

Mais vous êtes un homme, Arnaud Gauthier-Fawas. Un homme genré comme vous le voulez, mais un homme. Légalement. Biologiquement. Et surtout : sémantiquement.
Vous êtes également blanc. C’est probablement dur à porter pour vous, mais pour quelqu’un de tant ouvert vous avez pourtant oublié que votre nationalité ne présage pas toujours de votre couleur de peau. Vous êtes à moitié Libanais. C’est merveilleux. Au quotidien êtes vous victime de racisme eu égard de votre couleur de peau ? C’est habituellement quelque chose que les personnes qui se disent racisées portent pourtant sur leur visage. Difficile pour un noir de cacher qu’il est noir ; vous avez néanmoins réussi à tromper tout le monde sur le plateau en affirmant que vous n’étiez pas blanc.
Vous devez mal le vivre : après tout les hommes blancs sont des privilégiés selon votre dogme. Il vous reste au moins votre non-binarité. Revendiquez-là. Défendez-là. Exigez le droit au respect.
Mais vous êtes, et resterez, un homme.
ahhhhhh, ça faisait longtemps qu’on ne t’avait pas lu.
Et retour fracassant. Ça fait du bien.
Vous nous avez manqué, comme aurait pu le dire l’agent Smith.
Bon, trêve de flagorneries, peut-être ce cher monsieur (ou je-ne-sais-quoi vu qu’il ne semble pas le savoir lui-même) voulait dire qu’il ne se sentait ni homme, ni blanc. C’est son droit le plus intime.
Mais biologiquement, c’est, comme l’article le dit très justement, un homme.
Et visuellement, aux yeux de la physique, il est blanc, n’en lui déplaise.
Mais dévoiler des réalités n’est manifestement pas acceptable aujourd’hui.
Fais gaffe, taxalot, tu vas encore t’attirer des ennuis!
Ça fait du bien de lire ça !
Vraiment.
Je suis exaspérée au plus au point quand on me dit que je dois appeler Madame quelqun avec un penis.
Le reste ne me regarde pas et je m’en fous.