Les Misérables, c’est vraiment de la merde. Achetez plutôt mon livre.

Y’a une semaine ou deux (je sais plus, le temps passe si vite quand je ne me fais pas traiter de nazi par une féministe) des mecs super bien sapés et sérieux ont décerné les prix Goncourt et Renaudot. Étonnamment, mon blog n’était pas nominé, ce qui montre le peu de crédit que l’on peut accorder à des institutions où on mange de la tête de veau, boit du champagne, distribue des bons points avec un air très sérieux, mais où on invite quand même Frédéric Beigbeder pour qu’il nous raconte avec moultes détails sa dernière pute.

Pierre Lemaître et ce gros con  de  Yann Moix ont gagné le Goncourt et le Renaudot.

Ce qui veut dire que Victor Hugo a perdu. ENCORE.

(Victor Hugo apprenant les résultats du prix Renaudot)

Et je dois dire qu’à la lecture des Misérables je ne suis pas surpris. N’écoutez pas la folle rumeur vantant le « meilleur roman français », une « fresque épique sur la lutte des classes » ou une « description fantastique de la condition humaine et de la misère sociale ».

Les Misérables, c’est vraiment, VRAIMENT de la grosse grosse merde.

Bon, je l’avais jamais lu. Il faut dire que les profs de français qui ont fait mon éducation (et qui doivent bien se mordre les doigts d’être partiellement responsable de ce blog) m’ont fait haïr les classiques de la littérature française avec leurs incipit, leurs unités de temps et de lieux, leurs métaphores, leurs « déstructuration étonnante d’un surréalisme quasi Balzacien » pour des intrigues qui, au fond, se résument 9 fois sur 10 à « il a couché avec ma meuf, j’suis trop triste, j’vais lui rétamer sa mère à ce gentilhomme ». Balzac, c’est Booba. Hugo, c’est Morsay. Sauf que certes, dans la littérature on idéalise les pauvres au contraire des mecs successful comme Snoop Dogg, Nabilla, et … le mec qui s’est frotté le zgueg contre Miley Cirus à la TV là. En somme, Booba+Morsay > Balzac + Hugo.

(LA RESSEMBLANCE EST SAISISSANTE)

BREF, je digresse. Les Misérables est un livre de merde.

En gros c’est l’histoire d’un mec qui est pauvre et méchant, et qui devient un jour pauvre et gentil, et puis ensuite il est riche et gentil, et il adopte une petite fille, et elle épouse un mec riche et gentil qui est devenu pauvre et gentil mais presque mort aussi par la même occasion.

Dit comme ça, ça n’a pas l’air transcendant.

C’est parce que ça ne l’est pas.

1/ Les adaptations cinéma font en moyenne deux heures trente, le bouquin fait 5 tomes de 600 pages.

Sérieux, vous vous souvenez comme dans le Seigneur des Anneaux ils ont réussi à couper des trucs du bouquin en faisant 3 films de 3h30 ? C’est parce que dans le roman de Tolkien, il se passait des trucs. Dans les misérables, il ne se passe RIEN. C’est un vrai voyage au plus profond de l’ennui. On a 150 putain de pages sur un abbé qui donne un bout de pain à un pauvre, puis 100 pages sur Jean ValJean qui cherche un endroit où pioncer. Y’a une séquence de 200 pages ou Marius stalke une gonzesse mineure SANS RIEN FAIRE, et où on a juste envie de lui foutre des claques. Puis, une sublime et magnifique balade dans les égouts de 180 pages environ. Vraiment. Passionnant.

Mais le pire, putain, le pire reste encore cette foutue grosse manie à la con qu’a Hugo de faire des hors-sujets de merde. Le Tome 2 commence par une description sur 200 PAGES de la bataille de Waterloo tout ça pour nous dire en une ligne « Et bien en fait Thénardier y était à cette bataille », alors que le lecteur à chaque ligne se met à hurler intérieurement « MAIS PUTAIN TA GUEULE, VICTOR, TA GUUUUEUUUUULE !!! » lorsqu’il nous raconte l’énième mouvement du 132ème soldat du 14 ème régiment gauche vers 7h32.

Et vous savez quoi ? Vous savez quoi bordel de foutre ?! Quand il a fini de décrire Waterloo, il se lance dans dix chapitres faisant l’éloge du mot « Merde » (de Cambronne). Là, j’ai su qu’il se foutait vraiment de ma gueule. Et ça me permet d’arriver à mon 2/

donc 2/ Victor Hugo est un sale petit con.

On commence la lecture des Misérables avec un certain doute. Puis le doute devient certain. Hugo ne se prend vraiment pas pour de la merde. Hugo est un enfoiré de petit prétentieux de merde qui aime s’écouter écrire, si vous voyez ce que je veux dire. Préparez vous à vous taper chiée sur chiée de phrases qui n’ont foutrement aucun sens parce que Hugo se sent de faire une métaphore impliquant un obscur coiffeur Athénien de l’an -210, un plat à base de poulpe, et une obscure machine qui sert à fabriquer des trucs en fer mais que personne sait ce que c’est. Hugo, c’est une sorte de McGyver de la métaphore et de l’analogie, mélangeant tout et n’importe quoi pour avoir l’air cool et fabriquer un truc bizarre. Quand il le fait ça marche mais si vous essayez chez vous, vous aurez l’air con.

Par exemple, si j’écris, « Ce Marius était un vrai Polysthène, à la fois futomaki et concasseur de clé de douze. », j’aurais fait une phrase à la Victor Hugo. Dans l’édition que j’ai, annotée, il y a moultes explications de l’éditeur, mais il y a aussi plein de moment où il n’y en a pas. A ce moment là, on sait que les mecs ont abandonné et ont préféré pas dire qu’ils comprenaient rien à ce qu’il voulait dire de peur de ne pas pouvoir justifier le fric qu’ils se font sur un roman du domaine public. Et quand vous croyez que vous êtes tranquille, laissez tomber, Hugo va vous sortir 40 noms latins et grecs, et TAC, il vous aura bien feinté.

C’est pour ça qu’est sorti ceci :

UNE ÉDITION ABRÉGÉE.

Sous entendu « On a viré les 80% de merde qui servent à rien. »

3/ Même quand l’histoire avance, c’est vraiment du foutage de gueule.

Dans les Mystères de l’Amour sur Télé Monté Carlo, on a appris récemment qu’Annette couchait avec Monsieur Girard.

(Il  y a plus d’émotion dans cette image que dans tout Victor Hugo)

Et ça, croyez le ou non, c’est du putain de bon gros twist comparé à ce que les Misérables nous offre.

Les Misérables racontent l’histoire de Jean Valjean, qui est poursuivi par Javert et par les méchants Thénardier : les faits suivants, se passant pour l’essentiel à Paris (où il y a donc plus de trois habitants) sont vraiment dans le bouquin.

  • Jean Valjean prend une chambre d’hôtel fortuitement à coté de Javert
  • Jean Valjean marie sa fille fortuitement a un mec qui habite fortuitement a coté de Thénardier et qui a fortuitement demandé un petit service à Javert
  • Jean Valjean se promène dans les égouts, il rencontre fortuitement Thénardier (qui passait par là), et lui échappe, puis, fortuitement, rencontre Javert (qui passait par là).
  • Sur la barricade, Marius rencontre fortuitement Javert (qui passait par là).
  • Au mariage de sa fille, Jean Valjean croise fortuitement Thénardier (il passait par là… mais il était déguisé! ET OUI ! HAHA ! Comme dans les films de Ninja!).
  • Dans la rue, Marius qui cherche à draguer Cosette reçoit fortuitement l’aide d’une jeune fille qui se trouve être fortuitement la fille de Thénardier.
  • Marius se rend compte que son père s’est fortuitement fait arnaqué par Thénardier.
  • Gavroche rencontre Marius et Jean Valjean et ne sait pas qu’il est fortuitement le fils de Thénardier. Ben merde alors !

ETC etc etc. Ça n’arrête pas. Quelle imagination ! Tiens toi bien, George Lucas !

4/ Vous feriez mieux d’acheter mon bouquin au lieu de lire Victor HUGO

AAaaaah, je vous aie bien eu ! Je vous rends captif avec une prose parfaitement inutile et là PAF, sans prévenir, d’un seul coup cet enfoiré de blogueur fait sa promo.

Alors je vais pas me lancer dans une diatribe longue et malvenue, ça serait plutôt lourd. A la place, je vais juste vous mettre un petit comparatif franc et honnête.

Comparatif

Bref, qu’est ce que vous attendez pour me rendre millionnaire, sérieusement ? Moi aussi, j’ai envie d’être invité chez Ruquier.

Surtout que bon, je l’ai quand même torché en un mois entre midi et deux dans le cadre d’un concours à la con. Ça serait dommage de rater ça.

5 commentaires sur “Les Misérables, c’est vraiment de la merde. Achetez plutôt mon livre.

  1. Vous voulez pas vous faire enfumer aussi par un éditeur et faire une version « papier » ?
    Je préférerais l’emmener dans ma tombe sans avoir à recharger une batterie si je veux le relire … (Je suis sérieux !)
    Merci d’avance ou d’après.

    • Je n’ai pas encore essayé de le faire publier en papier, mais ferai peut être une tentativ dans les mois qui viennent sans me faire trop d’illusions. De toute façon, les vrais génies ne sont reconnus qu’après leur mort 😮

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